Cette méthode qui peut se faire auprès de votre banque ou par le biais d’organismes du type Médiatis, Cetelem, Cofinoga et autres, permet de surmonter un événement particulier et une situation de crise, comme la perte d’un emploi, le divorce, un déménagement, la maladie, tout en conservant vos capacités d’emprunt et en équilibrant votre budget. Il anticipe vos dépenses, prépare votre futur et votre retraite, permet de financer les études de vos enfants, en vous proposant un outil de gestion efficace qui vous permettra de mieux gérer et d’assainir votre situation financière.
Il n’efface pas les autres crédits, il les organise de manière à ce que leur impact soit moins lourd sur vos mensualités compte tenu de vos revenus et de vos charges et frais. Il peut ainsi réunir crédit auto, personnel, consommation, études, pour n’en faire qu’un, plus étendu dans le temps, et avec un taux d’intérêt souvent plus intéressant que les taux individuels de chaque prêt. Traites mensuelles et frais sont ainsi diminués, mais il ne faut pas voir dans le rachat de crédit la solution à tous les problèmes, il s’agit d’un aménagement de vos capacités de remboursements et d’une solution destinée à vous offrir une bouffée d’air frais, mais qui peut vous coûter cher au long terme. Un rachat de crédit revient en effet à négocier un prêt avec un nouvel interlocuteur, banquier ou société de crédit. Sachez que la mise en route du rachat entraînera naturellement de nouveaux frais de dossier, de prise et de mainlevée d’hypothèque. Il vous faudra également régler à votre ancien banquier la pénalité pour remboursement anticipé plafonnée à six mois d'intérêts sur le capital restant dû, dans la limite de 3 % de ce même capital. Certains contrats de crédit excluent toutefois ce type de pénalité. En outre, puisqu’il s’agit d’un nouveau prêt, vous devrez souscrire à de nouvelles assurances. Et il est fort probable que l'assurance-décès sera plus coûteuse que cinq ou dix ans plus tôt.
De même, rien ne dit que la couverture contre le chômage sera aussi étendue. Ce sont des éléments à prendre en compte avant de se lancer dans une renégociation. La procédure est protégée par la loi, en effet depuis le du 1er octobre 2012, avant toute offre de regroupement de crédits, le prêteur ou l'intermédiaire doit établir un document d’information permettant à l'emprunteur de connaître les modalités, les caractéristiques et le coût de l'opération. Ce document sera établi sur la base des informations fournies par l'emprunteur. Si ce dernier ne fournit pas les informations requises, le prêteur ou l'intermédiaire devra alors le mettre en garde sur les conséquences possibles du regroupement de crédits envisagé. Les associations de consommateurs veillent à toujours faire progresser les protections en matière de crédits personnels et d’engagements dans des frais le plus souvent prohibitifs.
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